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jeudi 2 août 2012

Goldman Sachs : Maîtres du monde

 Goldman Sachs : Maîtres du monde

Update July 2013
reportage de la RTS 2- Réalisation Jérôme Fritel 





Learn your lesson ((second level)
From Gordon Gekko: 

"The richest one percent of this country owns half our country's wealth, five trillion dollars. One third of that comes from hard work, two thirds comes from inheritance, interest on interest accumulating to widows and idiot sons and what I do, stock and real estate speculation. It's bullshit. You got ninety percent of the American public out there with little or no net worth. I create nothing. I own. We make the rules, pal. The news, war, peace, famine, upheaval, the price per paper clip. We pick that rabbit out of the hat while everybody sits out there wondering how the hell we did it. Now you're not naive enough to think we're living in a democracy, are you buddy? It's the free market. And you're a part of it. You've got that killer instinct. Stick around pal, I've still got a lot to teach you."

La banque américaine Goldman Sachs est au coeur de toutes les crises financières depuis 2008: crise des subprimes, crise grecque, crise de l'euro.Son pouvoir est immense, et elle l'exerce dans le plus grand secret. Immersion au coeur de la banque liée à de nombreux scandales pour comprendre ce passé douteux. Des témoignages de premier plan aident aussi à expliquer comment elle est, malgré les crises, encore plus puissante qu'avant.


La première chose que l'on apprend chez Goldman Sachs, c'est que l'on ne doit pas parler de Goldman Sachs. Depuis décembre 2006, les banquiers de Goldman Sachs savaient qu'une crise financière se préparait et en ont profité. Les américains, eux, en ont subi les conséquences et commencent à se réveiller.C'est un système effrayant, "Too Big To Fail", qui ne laisse d'autre solution que de la renflouer à l'infini en appauvrissant la population. Un système qui dévore la démocratie, puisqu'il est au coeur des appareils d'Etat, finance les campagnes électorales aux États-Unis, et qu'il s'impose partout.
La banque Goldman Sachs est surnommée aux États-Unis "government Sachs" tant elle est influente sur le gouvernement américain. Le secrétaire au Trésor de Clinton, Robert Rubin, qui procéda à la dérégulation financière, venait de Goldman Sachs. Tout comme le secrétaire au Trésor de Bush, Hank Paulson, qui transféra aux États les dettes des banques lors de la crise financière. L’actuel président de Goldman Sachs, Llyod Blankfein, aime à dire qu’il fait "le métier de Dieu".En fait, Goldman Sachs est au cœur de la prédation financière mondiale et impliquée dans de nombreux scandales financiers dont celui d’Abacus, auquel a été mêlé le goldmanien français Fabrice Tourre, et des subprimes, celui de la tromperie de ses clients à qui elle recommandait d’acheter des produits financiers sur lesquels elle spéculait à la baisse, de délits d’initiés, celui du maquillage des comptes grecs et de la spéculation contre l’Euro...La toute puissante banque américaine Goldman Sachs dispose aussi d'un réseau impressionnant dans les instances dirigeantes européennes.Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne depuis le 1er novembre 2011, a été vice-président de la branche européenne de la banque d'affaires de 2002 à 2005, au moment même où la banque a aidé la Grèce à maquiller ses comptes.Mario Monti, nouveau président du Conseil italien, est entré dans le cercle très fermé des conseillers internationaux de la banque lorsqu'il a quitté son poste de commissaire européen en 2005.Deux autres anciens de Goldman Sachs sont à la manoeuvre dans le sauvetage de la zone euro.Côté allemand, Paul Achleitner, le président du géant allemand de l'assurance Allianz, conseille le directeur général du Fonds Européen de Stabilité Financière, Klaus Regling. Avant de rejoindre Allianz, il a travaillé pendant douze ans pour la banque d'affaires américaine.Côté français, Philippe Gudin de Vallerin, chef du service des politiques macroéconomiques et des affaires européennes à la direction générale du Trésor, épaule le directeur du Trésor Ramon Fernandez dans la préparation technique des sommets et des négociations européennes.
Passant de l’ombre à la lumière, ce sont des hommes de Goldman Sachs qui sont aujourd’hui ouvertement poussés aux commandes. Par quels moyens ? Et pour quelles fins ?
Faire prendre en charge par les peuples les fautes des banques ? Obéir aux diktats de la finance en frappant les citoyens ? Faire sauver l’Amérique par les Européens ? Ce documentaire apporte quelques éclaircissements.

Goldman Sachs : Les nouveaux maîtres du monde

Blip TV : Best of Blip
http://blip.tv/syti/goldman-sachs-les-nouveaux-maîtres-du-monde-5752871



reportage de la RTS 2- Réalisation Jérôme Fritel 







Face à la non diffusion libre du  reportage de J. Fritel nous faisons cette mise au point :
“Mark Carney, the governor of Canada’s central bank, has been informally approached as a potential candidate to replace Sir Mervyn King as head of the Bank of England in June next year,” reports the Financial Times.
“One of the world’s most respected central bankers, Mr Carney, 47, now heads the Financial
Stability Board, which oversees global financial regulation. He was approached recently by a member of the BoE’s court, the largely non-executive body that oversees its activities, according to three people involved in the process.”
Carney is also a 13-year Goldman Sachs veteran and was involved in the 1998 Russian financial crisis which was exacerbated by Goldman advising Russia while simultaneously betting against the country’s ability to pay its debt.
Although the appointment would see the highly unusual precedent of a foreigner heading up the 318-year-old central bank, according to one observer, “As a Canadian national he is a subject of the Queen…That is important.”
Carney’s possible ascension to become the next BoE head, although denied by the Bank of Canada, would be the cherry on the cake for Goldman Sachs’ financial overthrow of Europe in their bid to exploit the financial crisis to centralize power into an EU superstate.
Last year, former EU Commissioner Mario Monti was picked to replace Silvio Berlusconi, the democratically elected Prime Minister of Italy. Monti is an international advisor for Goldman Sachs, the European Chairman of David Rockefeller’s Trilateral Commission and also a leading member of the Bilderberg Group.
“This is the band of criminals who brought us this financial disaster. It is like asking arsonists to put out the fire,” commented Alessandro Sallusti, editor of Il Giornale.
Similarly, when Greek Prime Minister George Papandreou dared to suggest the people of Greece be allowed to have their say in a referendum, within days he was dispatched and replaced with Lucas Papademos, former vice-President of the ECB, visiting Harvard Professor and ex-senior economist at the Boston Federal Reserve.
Papademos ran Greece’s central bank while it oversaw derivatives deals with Goldman Sachs that enabled Greece to hide the true size of its massive debt, leading to Europe’s debt crisis.
Papademos and Monti were installed as unelected leaders for the precise reason that they “aren’t directly accountable to the public,”noted Time Magazine’s Stephen Faris, once again illustrating the fundamentally dictatorial and undemocratic foundation of the entire European Union.
Shortly afterwards,Mario Draghi – former Vice Chairman of Goldman Sachs International – was installed as President of the European Central Bank.
The U.S. Treasury Secretary at the beginning of the 2008 financial collapse was Hank Paulson, former CEO of Goldman Sachs. When Paulson was replaced with Tim Geither, Goldman Sachs lobbyist Mark Patterson was hired as his chief advisor. Current Goldman Sachs CEO Lloyd Blankfein has visited the White House 10 times. Goldman Sachs spent the most money helping Barack Obama get elected in 2008.
As the graphic below illustrates, the economies of France, Ireland, Germany and Belgium are also all now controlled by individuals with a direct relationship with Goldman Sachs.
Dominion over virtually all of Europe’s major economies, as well as the United States, by one international banking giant, notorious for its role in corruption and insider trading, is now almost complete.
Goldman Sachs rules the world.




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